Communique

Depuis plusieurs années de nombreuses plaintes d’habitants du Roure concernant la vitesse
parvenaient en Mairie.

Des panneaux et des peintures au sol avaient été posés, la priorité au niveau du four à pain
modifiée, le radar pédagogique mis en place sans effets notoires.
Les nouvelles constructions ont entraîné une circulation plus importante et une augmentation du
nombre d’enfants dans le village. Les livraisons de colis sont bien plus nombreuses, l’ensemble
faisant resurgir plus encore le problème de la vitesse excessive.
A la demande de nombreux habitants durant la campagne, nous avons profité de la présence
d’une entreprise sur la commune pour réaliser des aménagements. Le premier objectif était de
forcer le ralentissement dès l’entrée dans le Roure en venant de la départementale. En se
rapprochant d’un carrefour à angle droit, il est maintenant nécessaire de rétrograder. On quitte
une route de campagne et on entre dans un village.

Les ralentisseurs posant des problèmes pour le déneigement, deux coupures ont été réalisées
sur la ligne droite comme cela existe dans d’autres communes. Ces dispositifs s’accompagnent
d’une limitation de vitesse à 30 km/h et de dents de requin. Dans les jours suivants, le dispositif
a été adapté pour l’adoucir suite aux remarques.
La question première est bien l’existence ou non d’un problème de vitesse et d’insécurité dans
la ligne droite du Roure.
Toute réalisation peut être discutable, modifiable, ce que nous avons fait dans les jours qui ont
suivi.

Il y a ceux qui font, en essayant de faire au mieux ; ceux qui hurlent sur les réseaux sociaux et
ceux qui interrogent, proposent, viennent rencontrer sereinement les élus.
Plutôt que de chercher sur internet un site pour faire le buzz, d’insulter les élus sur FB,
d’évoquer une pétition ; une visite à la mairie aurait sans doute été plus constructive lorsque
c’était le moment. Un test avec des éléments mobiles avait été installé durant plusieurs
semaines sans remontées...
Au vu du temps passé au quotidien, de l’investissement durant la COVID, je ne pense pas que
l’ensemble de l’équipe municipale soit absente ou éloignée des habitants de la commune. Celui
qui se fait insulter et subit des propos blessants aujourd’hui tentait, dimanche soir à minuit, de
solutionner un problème d’égout chez un Lantriacois, il était comme bon nombre d’entre-nous
sous la pluie lors du gros orage pour visiter les personnes en difficulté. Il est conseiller,
bénévole et a une famille. Nous ne sommes pas une tribune de la politique nationale, les élus
ne sont pas « ils ».

Nous avons annoncé des choix pour la commune, nous les assumerons avec l’intérêt général
comme priorité. Nous n’attendons pas de remerciements mais un peu de respect, base
minimum de la vie en société.

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